(magdalena) Ce qui t’inquiète, te maîtrise.

Le regard perdu sur l’horloge affichée en bas de son écran d’ordinateur portable, Izabel essaye tant bien que mal de garder l’esprit clair. Il est une heure du matin passé et Magdalena n’est toujours pas rentrée. Rien de surprenant à d’habitude. Cela fait bien des mois que la situation dure et la plus âgée n’a pas d’autres opportunités que d’accepter la situation. Pourtant, son inquiétude est profonde. Elle l’empêche de se concentrer, de se plonger corps et âme dans l’écriture de son roman. Mile et une question se bousculent dans son esprit, rendant sa respiration plus difficile alors que les secondes s’égrènent. Elle finit par attraper son téléphone, laisse ses phalanges glisser sur le clavier numérique. Elle a juste besoin de s’assurer que tout va bien, qu’elle lui donne un signe de vie, afin de pouvoir se dégager de toutes ces pensées dérangeantes qui l’assaillent.

Iza
Lena, tout va bien ? Il commence à faire très tard et tu n’es pas rentrée. Je m’inquiète… Est-ce que tu penses revenir ce soir ?