MINI-EVENT ✢ banquet estival

A l'occasion de la célèbre fête de Midsommar - le solstice d'été - la Mairie de Visby organise actuellement un grand banquet, au cœur des ruines de l'église de Saint-Clemens. Tous y sont conviés, pour profiter ensemble du soleil de minuit, accompagné de quelques grillades, de nombreuses salades et tartes réalisées par les convives, ainsi que de boissons plus ou moins alcoolisées. Et ainsi démarre la soirée, prête à durer jusqu'au bout de la nuit... Mais se déroulera-t-elle véritablement sans anicroche ?

Fonctionnement de l'événement :
Le principe de ces mini-événements est simple : à la manière d'un topic commun, ils sont libres, dans le but de rencontres rapides et de posts brefs. Pour faciliter l'intégration à ce topic, nous vous proposons ici plusieurs petits éléments perturbateurs dans lesquels piocher (sans nécessairement tous les choisir, bien sûr) pour animer le sujet.

Quelques conseils :
- Privilégier des réponses courtes et efficaces engendrant une interaction.
- Ne pas s'étendre sur la journée du personnage et/ou ses réflexions.
- Pas d'obligation de respecter l'ordre des joueurs, favorisons la spontanéité (tout en laissant à tous la possibilité de s'intégrer, bien sûr).

Exemples d'éléments perturbateurs :
- Une personne renverse le pichet de vin sur les convives ;
- Quelqu'un fait un grand discours après quelques verres ;
- Les grillades prennent feu ;
- Le soleil se couvre et les éclairages ne fonctionnent pas.

Participants :
Afin d'assurer plus de réactivité, le nombre de participants pour ce topic est limité à 5.

L'annuel banquet organisé à l'occasion des festivités estivales bat déjà son plein quand Sólveig arrive aux ruines de Saint-Clemens, accueillant l'événement. Là, de nombreuses tables rondes sont installées, prévoyant de la place pour six personnes. Elle repère de nombreux collègues ; tous les notables de Visby sont là, et elle leur adresse à chacun un sourire ou un geste de la main. Elle est comme ça, Sólveig : une parfaite représentante des relations publiques municipales. Elle balaie l'assemblée du regard, et avise une chaise vide à une table déjà occupée par quelques personnes.

« Puis-je me joindre à vous ? » interroge-t-elle les convives installés, en désignant la place encore libre. Fidèle à son poste, elle fait l'effort de se mêler à des inconnus, quand la facilité lui aurait dicté d'aller s'installer à côté de ses voisins de bureau. C'est l'occasion pour elle de rencontrer d'autres habitants - chose rare s'il en est, pour celle qui ne voit plus la lumière du jour, noyée dans des dossiers infinis. La compagnie acquiesce et elle prend place. « Enchantée, Sólveig. » lance-t-elle avec enthousiasme, en tendant la main en leur direction, comme le veut la coutume suédoise. « Je vous sers ? » Elle se saisit de la bouteille de vin qui trône sur la table, invitant l'assemblée à tendre son verre à pied en sa direction.

(allez, venez boire des coups avec Sólveig, elle est rigolote quand elle a bu, promis )

Jonathan est comme un fou ; mon fils de sept ans n’en revient pas que depuis que nous sommes arrivés à Visby, il a le droit de se coucher à des heures qui ne seraient normalement pas permises. Il est ainsi difficile de le maintenir assis sur mes genoux pendant que tout le monde s’enjaille à grand renfort d’alcool, notamment Naemi qui est déjà ronde comme une queue de pelle et qui m’a abandonnée pour aller discuter. Ma seule interprète me laisse donc en plein milieu de gens que je ne connais pas et dont je ne sais pas parler la langue, ça va être sportif.
Mon cerveau tourne à plein régime quand une demoiselle s’approche de nous : il me faut me focaliser sur ses gestes et son regard pour comprendre ce qu’elle veut. Vu les circonstances, ce n’est pas dur.

« Je vous en prie. » je lui réponds en anglais, mais lui désignant la place libre à côté de moi que Nae a laissé. « Je veux bien. »

J’évite l’alcool normalement, mais faut avouer que sans, la fête n’est pas la même.

« Je suis Adrien. » je me désigne maladroitement avant de pointer le doigt vers elle une fois sa main serrée. « Et vous ? »