Roses and Ruins
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 (RP Stian) Plouf plouf, la vie parfois fait plouf.

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MessageSujet: (RP Stian) Plouf plouf, la vie parfois fait plouf.   (RP Stian) Plouf plouf, la vie parfois fait plouf. EmptyJeu 18 Avr - 19:40

Le printemps commençait à arriver, lentement mais sûrement, Visby se montrait peu à peu sous ses meilleurs jours. En revenant, j’avais crains de ne plus être habitué aux températures hivernales, de souffrir pendant les longues périodes de froid… il faut croire que mon instinct de survie de gamin avait repris le dessus. Ça voulait aussi dire que les demandes allaient recommencer à exploser, et surtout, j’allais bientôt devoir jongler avec plusieurs mariages. Pour le moment, je profitais du répit que la saison m’offrait, ayant par avance déjà fait tous les contrats et entamer les contacts quand ils étaient nécessaires. Ce qui voulait dire : pas de réveil, pas de planning de journée, beaucoup trop de temps libre. Malgré tout, les grasses matinées, ce n’était pas pour moi. Beaucoup trop l’habitude de dormir peu, et pas longtemps. Je me rattrapais parfois les après-midis en faisant des grosses siestes, mais le sommeil, c’était une perte de temps. Rester dans mon lit pendant des heures à rien faire si ce n’est se gaver de séries Netflix ? Non. Autant le faire sur le canapé. Ou alors vraiment sur un lit fait et à petites doses. Je passais relativement peu de temps dans ma chambre, peut-être parce que je n’avais personne qui venait la squatter ou y débarquer à toute vitesse sans frapper à la porte. Ce qui n’était pas arrivé depuis que j’avais quitté le foyer. Là-bas, j’avais vite laisser tomber le concept d’intimité, de tranquillité, en particulier quand il y a des enfants toujours plus petits qui soient qui rappliquent sans cesse. Parfois Mag venait et dormait ici, et pour le coup, je partageais mon lit avec elle, mais notre lieu de prédilection était surtout le salon. Un des espaces commun avec Ingrid… parce que Magdalena adorait l’envahir et la faire chier.

Comme tous les matins, j’étais en train de prendre mon petit déjeuner autour des 8h30, dans la cuisine. Assis au comptoir, je buvais mon café noir, les yeux dans le vide, totalement perdu dans mes pensées. Elles étaient sur des vieux souvenirs du foyer, de l’époque où Linn et moi étions les plus vieux, et nous nous occupions des plus petits, à commencer par Marc, un gamin de cinq ans qui venait d’arriver et qui avait du mal à s’habituer à son nouvel environnement. On aimait bien faire ça, soulager un peu les éducateurs par moment, quand on savait qu’on pouvait les rassurer dans ces cas-là. Souvent il dormait avec moi d’ailleurs, à cause de cauchemars qu’il faisait. Du moins, c’était ce qu’il disait, personnellement j’étais sûr que c’était par ce qu’il n’aimait pas être tout seul dans sa chambre. Parfois, c’était Linn qui le prenait avec elle. Et parfois, on se retrouvait tous les trois dans ma chambre à faire des jeux idiots mais qui lui rendait le sourire. Pour nous, enfin pour moi en tout cas, c’était tout ce qu’il y avait de plus normal, le foyer était notre maison et nous étions tous une grande famille. Bon, on ne s’aimait pas forcément tous, il ne faut pas déconner non plus, ce n’était pas le pays des bisounours, mais on prenait soin les uns des autres à notre façon. Qu’est-ce qu’ils étaient devenus d’ailleurs ? Linn prévoyait de faire des études pour devenir professeur d’école, elle adorait les gamins… peut-être qu’elle y était arrivée ? Et Marc ? Il était majeur maintenant, est-ce qu’il avait lui aussi quitté l’île ? Peut-être qu’organiser une réunion permettrait de les retrouver ? Ce serait une idée à creuser. Pour l’hiver prochain.

Je sortais de mes pensées par l’arrivée de Jämn Agneta Jansson, notre femme de ménage. Si au départ j’étais contre le fait d’avoir une employée de maison, et c’était déjà le cas à Stockholm, elle était vite devenue la seule personne agréable de l’appartement avec qui je pouvais avoir des échanges. Et malgré ces quelques années à notre service, j’avais toujours autant de mal à la laisser nettoyer derrière nous, même si je reconnaissais qu’elle me soulageait à faire la poussière et passer l’aspirateur dans mes pièces. Ce n’était pas des trucs pour lesquels j’avais de la patience. Si mon épouse n’en éprouvait aucune gêne, et le justifier bien par l’emploi lui-même existant pour ceci, j’avais toujours tendance à faire les choses qui lui revenait quand elle était là. Ce qui ne l’empêchait pas de m’arrêter avec un petit sourire amusé. Je m’excusais par ailleurs toujours d’être toujours aussi bordélique en ce qui concernait ma chambre, mais là encore, elle avait ce même sourire. Agneta était une femme d’un certain âge qui vivait à Visby depuis toujours, femme de pêcheur et gérante d’une épicerie, elle s’était reconvertit quand la ville et l’île avaient commencé à accueillir de plus en plus de touristes et… de richoux comme nous. Une femme douce et charmante. Je la saluais avec un très grand sourire, par moment j’avais la net impression qu’elle se voulait volontairement maternelle à mon égard, et encore plus ce matin alors qu’elle sortait du frigo une part d’un énorme gâteau et la posait devant moi.

« Vous avez l’air bien songeur ce matin, Monsieur Svensson. Quelque chose vous tracasse ? » demanda-t-elle tout en se tournant vers le lave-vaisselle pour le vider.

Nul besoin de savoir pourquoi elle me mettait la part sous le nez, je savais parfaitement ce qu’elle pensait : je ne mangeai pas assez le matin. Avec un petit soupir dramatique, j’attrapais ma cuiller pour en prendre un bout, c’était elle-même qui l’avait fait, pour être exact, elle en avait fait deux comme ça, un pour sa propre famille et un pour nous. Parce qu’Ingrid en raffolait. Quatre ans à travailler pour nous, elle commençait à bien nous connaître. De ce que nous lui laissions voir, bien sûr.

« Rien de bien particulier, j’étais surtout plongé dans des souvenirs. Je me rappelais surtout d’un petit garçon sur lequel je veillais, adolescent. Vous l’avez peut-être connu d’ailleurs, mais je serais incapable de me souvenir de son nom de famille, » commençai-je à expliquer après avoir avaler ma bouchée, sentant déjà que j’avais ma dose de sucre pour la journée. « Je songeais aussi à peut-être organiser quelque chose pour le foyer, peut-être est-ce que les années m’ont rendu nostalgique mais j’ai envie de faire un geste pour cet endroit. Ce n’est peut-être pas le meilleur endroit du monde, et tout n’est pas toujours rose là-bas, c’est une certitude, mais je ne préfère pas imaginer ce je serais devenu sans lui. »

Une situation qui n’aurait de toute façon jamais exister puisque c’était la loi, et qu’il ne pouvait pas y avoir d’enfant à la rue, mais elle aurait pu être pire, la politique de l’établissement aurait pu être tout autre, comme il en existait d’en d’autres pays, et peut-être aussi dans le notre. C’était une chance dont j’étais véritablement conscient maintenant, même si ça ne changeait rien sur ce que nous étions aux yeux de la société : des orphelins et enfants de cas-sociaux, voire des cas-sociaux tout court. Agneta se retourna vers moi, une pile d’assiette dans les mains, toujours avec son sourire.

« Vous avez bon cœur, Max. Même si vous ne vous en donnez pas l’air, ce qui est bien dommage, si vous voulez mon avis. »

Si ma femme entendait cela, elle ne se serait pas gênée pour lui dire de reprendre sa place, de ne pas m’appeler par mon prénom et surtout de se mêler de ses affaires. Sauf que c’était moi-même qui l’encourageait dans ce sens. Il n’y avait aucun manque de respect de la part de cette charmante dame, bien au contraire. C’était ce que j’appréciais chez elle, avec moi, elle ne mâchait pas ses mots, tout en restant extrêmement professionnelle avec ma femme. Je l’admirais aussi un peu pour ça. Après avoir rangé les assiettes, elle se mit face à moi en appuyant ses avant-bras sur le comptoir, et commença à murmurer :

« Vous aimez beaucoup les enfants, ça se voit aussi. On ne me l’a fait pas à moi, je sais que vous avez envie d’avoir des enfants au fond de vous. Et vous feriez un bon père, j’en suis sûre. Mais pour ça, il faudrait commencer par ne plus faire chambre à part avec Madame. »

Je ris, sincèrement, même si sa remarque pouvait s’apparenter à de l’indiscrétion. J’étais amusé et un peu gêné à la fois. Était-ce mon rire qui nous a trahit, Ingrid fit une brève apparition, une tasse fumante de thé dans les mains, avec un froncement de sourcils de nous voir parler ainsi. Je me redressai en raclant ma gorge, terminant mon café. Agneta s’était mise à astiquer le comptoir comme si de rien n’était, mais me fit un clin d’œil alors que je quittais la cuisine.

_________

Étant donné que ma chère et tendre épouse restait chez nous et avait prévu de recevoir des amies toute la journée, j’avais tout naturellement décidé de déserté l’appartement, ne sachant bien quoi faire de toutes ces heures à venir. Je pouvais tout aussi bien appeler Magdalena pour lui demander de m’accompagner dans mon errance ou envoyer un message à Ahmed pour lui proposer un rendez-vous… c’était sans doute ce que j’allais finir par faire, mais ce serait grillé des occupations trop vite. Et puis, Ahmed ne serait sans doute pas disponible tout de suite, sans compter que Mag devait  être en train de s’engueuler avec sa dulcinée. Pas le meilleur moment donc. Je me laissais guidé par les quais, le port était sans doute l’une des parties de la ville les plus animées, surtout le matin avec les arrivées de touristes, bien couverts par leurs manteaux. Moi-même j’avais encore celui d’hiver, celui qui tenait encore bien chaud, même si le soleil fait de timides apparitions. Je ne prenais jamais le temps de venir me perdre dans le coin, sans doute parce qu’il y avait surtout des touristes, et que les touristes ne faisaient pas mon fond de commerce. Enfin, quelques uns si, mais ce n’étaient que de rares cas.

L’été, c’était un magnifique chemin de promenade qui s’offrait à tous, beaucoup de nouveaux arrivants commençaient par ici, d’autres terminer là, en attendant le prochain ferry qui les ramènerait chez eux. En cet période de l’année, c’était plutôt calme. Les fêtes de l’hiver étaient passées, celles pour le printemps ne tarderaient certes pas, la fréquentation restait correcte sans être la folie. Bien agréable donc pour moi-même faire une petite balade. Je me surpris même à faire quelques photos du panorama, côté mer ou côté port, pour la beauté des couleurs au moins. Et la suite des évènements… je ne saurais l’expliqué. L’idée n’était pas idiote, de se reculer au maximum pour faire une belle photo, sauf quand on oublie de regarder derrière soi, et que derrière soi, il n’y a plus que de l’eau. En me sentant tombé, j’ai eu le réflexe de lâcher mon téléphone, qui au bruit, sembla tomber sur le ponton, mais je n’eus pas celui de m’accrocher pour ne pas faire le grand plongeon. Une chute pas franchement classe, j’en conviens. Et l’eau était sacrément froide. Je me débattis pour rester à la surface et non loin du bord pour pouvoir remonter, bien que le poids de mon manteau ne soit pas mon meilleur allié. Mais quel con !

« Quelqu’un ? Est-ce que quelqu’un peut m’aider ? »

Pas de panique, je n’allais pas non plus me noyer, du moins c’était à espéré, je me sentais surtout horriblement con et maladroit à ne pas réussir à lever le bras pour attraper le ponton, parce que bien sûr, mes mains glissaient.


Dernière édition par Max Svensson le Sam 4 Mai - 15:30, édité 1 fois
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Stian Lindberg
Stian Lindberg

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Messages : 146
Avatar : John Krasinski; mine.
Disponibilité : disponible (2/3) - complètement au ralentit en ce moment.
Âge : 35 ans.
Adresse : dans son bateau Earthlight, rendu très cosy, sur le port. Ill partage l'espace avec son chat, Orion.
Occupation : biologiste marin, wildlife conservationist, directeur exécutif de Seals Sanctuary Gotland.
Réputation : Ce type qui vit sur son bateau et passe plus de temps avec les animaux que les humains. Plutôt sympa, cela dit.

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MessageSujet: Re: (RP Stian) Plouf plouf, la vie parfois fait plouf.   (RP Stian) Plouf plouf, la vie parfois fait plouf. EmptyMer 24 Avr - 12:21


C’était assez rare depuis qu’il était arrivé sur l’île de Visby, mais en cette journée qui ne s’annonçait pas si mauvaise, Stian avait décidé de prendre sa matinée. Aujourd’hui, il n’avait pas envie. Pas envie d’être auprès de ses animaux, vraiment ? Oui, Stian était perturbé, et pour une fois, il préférait se réfugier dans son bateau, son cocon, avec un bon livre et une bière. A dix-heures du matin, tout à fait. Il faut ce qu’il faut pour se remonter un peu le moral.
Réveillé à l’aube, comme chaque jour, il avait commencé par un grand rangement sur le Earthlight. Il s’était même promis de le faire avant l’arrivée d’Ana, et comme toujours, le temps s’était envolé et il n’en avait pas vraiment eu l’occasion. Mais elle était là, maintenant, et il n’avait plus d’excuse pour se bouger un peu. Même Orion semblait le regarder désespérément lorsqu’il s’étirait de tout son long sur la pile de vêtements qui trainait aux pieds de son lit, un regard qui semblait dire ‘ franchement t’as pas honte, humain ? Mais bon, je vais pas m’en plaindre, c’est confortable, et ça sent un peu le poisson’. Un soupir échappa de la bouche du jeune homme, désemparé d’en être arrivé dans un tel bordel. Puis il prit le temps de se poser dehors à l’arrière de son bateau, avec une tasse de thé bien chaud. Il s’y était installé une table le long de la banquette et cela lui servait de petit balcon. De là, il aimait observer les passants du port. Le weekend, c’était toujours un peu les mêmes, touristes ou habitants du continent qui viennent chercher un peu de tranquillité sur cette belle île. On voyait même les habitués, qui venaient avec leur vélo et commençaient par un arrêt chez Austen & Co pour une tasse de thé et un bon livre.
Aujourd’hui, il essayait de se concentrer sur les passants, mais le cœur n’y était pas. Il ne pouvait s’en empêcher, ses pensées s’envolaient toujours vers la même personne. Ana. Celle qu’il avait laissé aux Etats-Unis, celle qui restait sa meilleure amie, mais qui avait bien continué sa vie sans lui. A quoi s’attendait-il après tout, ils avaient beau être mariés, ils n’étaient qu’amis. Et depuis quand cette situation avait commencé à le perturbé ? Ses sentiments avaient-ils réellement évolués, ou se sentait-il simplement seul ici ?

Ses pensées furent interrompues alors qu’il entendit un gros « spash » à côté de son bateau. « Quelqu’un ? Est-ce que quelqu’un peut m’aider ? » Il se leva d’un bon et se pencha au bord de la coque de son bateau, pour y voir un homme, dans l’eau, en train de se débattre comme il le peut malgré les lourds vêtements trempés qu’il portait. Mais qu’est-ce qu’il avait foutu franchement ? « Hold on, je vais vous aider ! », répondit-il avec son suédois qui était maintenant plutôt correct, bien qu’il le parle avec un mélange d’accent norvégien et américain assez étonnant. Il attrapa la bouée de sauvetage qui se trouvait sur la coque de son bateau, au bout d’un corde, et la lui lança. « Accrochez-vous à ça, et je vous fais descendre l’échelle », continua-t’il alors qu’il installa l’échelle un peu plus loin. Pourvu qu'il sache nager, il n'avait aucune envie de sauter dans cette haute glacée pour aider un touriste qui n'était pas capable de regarder où il marche. D'ailleurs ce n’était vraiment pas l’endroit idéal pour tomber – évidemment, il ne l’avait pas choisi, mais quelle idée vraiment… -, il avait de la chance que le voilier de Stian n’était pas trop proche du ponton, il aurait facilement pu se faire très mal.

Echelle installée, il tendit le bras à cet homme pour l’aider à monter à bord de son navire. Sur la poupe, on pouvait voir Orion, allongé de tout son long, qui observait la scène.



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MessageSujet: Re: (RP Stian) Plouf plouf, la vie parfois fait plouf.   (RP Stian) Plouf plouf, la vie parfois fait plouf. EmptySam 4 Mai - 16:39

Comme touts les personnes dont l’outil principal de travail est leur téléphone, ma première pensée une fois dans l’eau, autre que celle de sortir au plus vite de ce bourbier, fut pour lui. Dans quel état était-il ? Était-il bien au sec ? Comment est-ce que j’allais le récupérer ? Certes, j’avais tout en double sur mon ordinateur, en prévoyance, mais quand même. Tout ça en faisant le petit chien pour me sortir de là, ou tout du moins de ne pas me noyer. Au dessus de ma tête s’éleva une voix, parlant un mélange d’anglais et de suédois, avec un accent tout aussi mixé. Soupirant de soulagement, je continuais de faire le petit chien pour pouvoir m’accrocher à la bouée qu’il avait lancé. Si le monde était globalement d’accord pour dire que les gens étaient de plus en plus égoïste, par chez nous, nous n’en souffrions pas tellement. La culture suédoise peut-être, ou le simplement fait d’être une petite ville, toujours était qu’en montant l’échelle que l’homme venait de descendre, sur laquelle je glissais par ailleurs, je lui en étais fortement reconnaissant de contribuer à l’exception qu’était Visby.

Une fois à bord du voilier, je lâchais un autre soupir de soulagement, j’allais bientôt me transformer en éolienne bientôt, m’autorisant quelques petites secondes d’égoïsme pour me réjouir de m’être quasi noyé. Puis, enfin, je regardais l’homme qui venait de me sortir de ce mauvais pas. Avant même d’ouvrir la bouche, je savais qu’il se demandait comment je m’étais démerdé pour tomber connement, moi-même, je me posais cette question. Et j’allais me sentir encore plus con n lui expliquant.

« Merci beaucoup… En temps normal, je me débrouille pas mal pour mettre un pied devant l’autre ou encore pour la nage… mais pas la brasse-coulée-manteau… Salut le chat. »

Observé à la fois par mon sauveur et par le félin, je me sentais encore plus ridicule. Et quitte à avoir l’air encore plus stupide, je pensais à mon téléphone, me rapprochant alors très rapidement du bord, sans tenter la folie de me pencher ne serait-ce que pour voir un peu mieux le quai. Il était là, allez savoir dans quel état, à quelques mètres seulement de moi. Et je voulais le récupérer au plus vite. Sauf que la réalité me frappa bien vite, j’étais mort de froid, il pouvait y avoir du soleil, il n’empêchait que le fond de l’air était frais, trop, et que j’étais trempé jusqu’au os. Mon corps frissonnait sans que je puisse l’arrêter, ou ne serait-ce que le contrôler un peu. Heureusement, je n’étais pas trop loin de chez moi. Ingrid et Agneta allaient me voir revenir trempé sans comprendre ce qui se passait, et garderaient, heureusement, leurs questions. Qu’est-ce qui m’importait le plus, tout de suite, maintenant ? Choper la crève alors que l’hiver m’avait épargné ou perdre mon bien matériel le plus précieux ? Homme de buisness, c’était mon portable qui l’emportait. Me mâchouillant la lèvre, je me retournais vers le, sans doute, propriétaire du bateau, avec un sourire un peu crispé.

« Est-ce que je peux abuser de votre gentillesse et vous demander s’il est possible de récupérer mon téléphone ? C’est un miracle qu’il ne soit pas tombé dans l’eau, d’ailleurs. Vous pouvez même vous foutre de ma gueule, c’est totalement mérité. »

Si je n’avais fait que trébuché devant beaucoup de témoins, je n’aurais pas autant souligné ma connerie, et surtout, je ne permettrai pas à des inconnus se foutre de moi impunément. Étant donné que cet homme venait de m’aider, je pouvais bien lui accorder de rire un peu de ma personne. Dansant d’un pied sur l’autre pour me réchauffer, je reportais mon attention sur mon mobile, voulant m’assurant que personne n’aller marcher dessus, le faire tomber, ou pire encore me le voler. Là, j’aurais vraiment, vraiment, les boules.

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